Ces derniers mois, de nombreux parlementaires se sont enquis de l’avenir des chasses traditionnelles, tantôt pour réclamer leur réouverture, tantôt pour demander leur fermeture définitive.

Nous devons apporter de nouveaux éléments sur la sélectivité des chasses traditionnelles.

La réponse du ministère à ces questions est sans ambages : les chasses traditionnelles ayant été annulées ou suspendues par le Conseil d’État ne peuvent être réautorisées tant que de nouveaux éléments ne seront pas apportés sur leur sélectivité et sur l’absence d’autre solution satisfaisante à leur emploi (JO de l’Assemblée nationale, 26 septembre 2023, JO du Sénat, 28 septembre 2023).

A cet égard, la Fédération Nationale des Chasseurs s’est longuement battue pour qu’une grande expérimentation soit menée sur la sélectivité des chasses traditionnelles.

Après plusieurs mois d’attente, le ministre de la Transition écologique vient d’autoriser une telle expérimentation pour les chasses traditionnelles aux alouettes des champs dans le Sud-Ouest (chasses aux pantes et aux matoles) et aux vanneaux huppés dans les Ardennes (tenderies aux vanneaux).

Face à l’absence d’expérimentation de ce type pour les tenderies aux grives dans les Ardennes et pour la chasse à la glu dans le Sud-Est, certains parlementaires ont également interrogé le ministère (JO de l’Assemblée nationale, 12 septembre 2023).

Aucune réponse ne leur a pour l’instant été adressée.

A ce jour, seules les chasses traditionnelles aux colombidés dans le Sud-Ouest et la chasse aux tendelles dans l’Aveyron et la Lozère sont encore autorisées.

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