La pratique de la chasse est positive pour l’économie française. Elle contribue à la richesse nationale à hauteur de 3,6 milliards d’euros (PIB) en 2022 dont 2,9 milliards d’euros de valeur ajoutée.

Les 3,6 milliards d’euros de contribution au PIB prennent en compte les apports de l’écosystème chasse (réseau fédéral, société de chasse, acteurs publics et privés dédiés…), des fournisseurs directs et indirects ainsi que les effets « induits » sur la consommation des emplois dédiés. Ces 3,6 milliards de richesse nationale incluent 2,9 milliards de valeur ajoutée générée par la chasse.

La chasse contribue aussi à hauteur de 1,6 milliard d’euros au budget de l’État et des collectivités territoriales (impôts, taxes et prélèvements sociaux…). Par ailleurs, la chasse dynamise l’emploi local en mobilisant 37 400 équivalents temps plein, en 2022, avec un effet plus important sur les territoires ruraux.

2 principaux postes de dépenses

Les dépenses des chasseurs se sont élevées à 4,2 milliards d’euros en 2022. Parmi les 2 principaux postes de dépenses courantes, on trouve celles permettant les déplacements (véhicules), d’accéder à la pratique de la chasse et à l’entretien du territoire (validation du permis, adhésions aux FDC, assurance…) et celles d’équipement. Dans le détail, l’achat d’un véhicule pour la chasse compte pour 29% dans les dépenses de chasseurs, suivi par l’équipement pour 22%, les frais d’accès à la chasse et à l’entretien du territoire (21%), le coût du transport, de l’hébergement et de la restauration (19%) et les auxiliaires de chasse (9%).

La chasse au gibier d’eau et migrateurs est la plus accessible : la dépense consentie par ces chasseurs (2 950 euros par an) est inférieure à la moyenne de celle de l’ensemble des chasseurs (3 260 euros annuels).

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