Et si nous étions à l’opposé des caricatures faites de nous et de notre passion ? C’est ce que montre une nouvelle étude que la FNC a initiée avec le cabinets Randea* avec la contribution de Xerfi-spécic**. Cette étude très complète et représentative a reçu un bon accueil des médias et met à mal un certain nombre de préjugés nous concernant.

Les chasseurs seraient des retraités, aisés et citadins ? Seul des écologistes « hors sol » peuvent avancer ce genre d’ânerie pour tenter de discréditer la chasse en nous faisant passer pour des nantis.

Dans nos rangs, on constate une diversité socio-professionnelle et générationnelle importante. En 2023, 50% des chasseurs sont en activité. 46% sont retraités. On dénombre parmi les chasseurs autant d’employés que de cadres. On compte ainsi 32% d’ouvriers ou employés et 32% de dirigeants, cadres supérieurs ou professions intellectuelles supérieures, 17% de professions intermédiaires et 6% de petits artisans ou commerçants.

Nous sommes le reflet de la société française.

Ce qui logiquement nous différencie :  le pourcentage à deux chiffres des chasseurs qui sont agriculteurs (y compris les ouvriers agricoles). On compte 10% d’agriculteurs chez les chasseurs. C’est 3 fois plus qu’au sein de la population française des 15-89 ans.  Tout un chacun comprendra aisément qu’il est plus logique de trouver des chasseurs agriculteurs en zone rural qu’en ville !

L’enquête montre en effet que plus de 75% des chasseurs ont une domiciliation dans une commune rurale telle que définie par l’Insee. Ce chiffre est sans équivoque et permet de remettre l’église au milieu du village. A l’opposé, seulement 7% des chasseurs vivent dans une commune densément peuplée, contre 38% de la population française.

  • 50%

    des chasseurs sont en activité

  • 75%

    des chasseurs vivent dans une commune rurale

  • 32%

    des chasseurs sont des ouvriers ou des employés

Cette nature où nous vivons, nous la respectons et nous la protégeons. Notre engagement bénévole qui totalise 29 jours par an et par chasseur, est dédié presque pour moitié à des actions en faveur de la nature et de la société. N’en déplaise aux écologistes de salon qui théorisent la nature sans la connaître ni la pratiquer. Qui peut en dire autant ? Certainement pas ceux qui font de la haine des chasseurs et de la chasse leur fonds de commerce.

Grace à cette étude, nous avons mis des chiffres incontestables sur ce que nous savions de notre engagement responsable et de notre pratique durable. Je compte sur vous pour diffuser ces vérités autour de vous. Notre cause est juste !

Au regard de cette étude et contre toute attente, les chasseurs devraient même être appelés à de nouvelles missions dans les prochaines années.  L’avenir nous donnera raison. J’en suis certain.

En cette nouvelle saison, soyons plus que jamais fiers de ce que nous représentons et réalisons.

*RANDEA : cabinet d’expertise indépendant spécialisé dans l’accompagnement des transitions de filière et la prospective territoriale.
**Xerfi Spécific : département des études sur-mesure du groupe Xerfi, institut français de référence en études économiques sectorielles.

 

Découvrez aussi