Foire aux questions - La chasse en France

Non. Un monde sans chasse n’est pas souhaitable. Si les animaux sauvages ne sont plus chassés par les chasseurs, ceux -ci devront l’être administrativement pour la simple et bonne raison de leur prolifération car il n’y aurait plus de régulation. Un animal sauvage pour qu’il le reste doit être chassé. En plus, l’intégration de l’homme dans l’écosystème est un gage de sauvegarde de la biodiversité. Le chasseur est intéressé à la conservation de cet équilibre entre la faune et la flore. Le principe de l’utilisation durable des ressources est reconnu comme instrument important au service de la conservation par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). La chasse constitue aussi un patrimoine culturel et un mode de vie rural qu’il est important de préserver afin de maintenir une ruralité vivante et renforcer les liens entre la ville et la campagne. C’est aussi une activité économique qui implique un grand nombre de métiers et d’emplois à la clé.

Héritage d’un passé lointain à l’époque où elle permettait la survie de notre espèce, la chasse reste aujourd’hui le troisième loisir préféré des Français. Preuve de sa modernité : elle a su s’adapter et se transmettre au fil du temps. Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes s’inscrivent au permis de chasser et 15 % des candidats sont des femmes. Cet engouement dépasse le cadre familial où l’un des proches est chasseurs. C’est une démarche personnelle qui peut notamment s’expliquer par une volonté de se reconnecter avec la nature à la suite de la pandémie de covid 19. De quoi bousculer les vieux clichés liés à la chasse alors que ces nouveaux chasseurs et chasseresses partagent leur activité sur les réseaux sociaux et que certains sont suivis par des dizaines de milliers de personnes.