Les chasseurs, des acteurs engagés au service de la biodiversité

Des citoyens responsables qui ont la volonté d’assurer une cohabitation sereine, en toute sécurité, entre les différents usagers de la nature, avec l’objectif de tendre vers le zéro accident. La précédente saison de chasse 2023-2024 l’a une nouvelle fois démontré : le nombre d’accidents mortels est historiquement bas. Et cette tendance s’affirme. En 20 ans, ces accidents ont baissé de 77%.

Des citoyens lucides car les chasseurs sont les premiers témoins des changements qui affectent les biotopes. Ils sont même les premières victimes de la perte de biodiversité qui se manifeste, par exemple, par la disparition de certaines espèces comme la petite faune sédentaire de plaine.

Des citoyens passionnés qui donnent de leur temps au service de la nature et de ses écosystèmes. Grâce à l’implication du réseau fédéral de la chasse, dans le cadre de cette enquête « tableau de bord » 2024, nous avons des données concrètes sur les externalités positives des chasseurs en faveur de notre biodiversité menacée.

Pourtant, le contexte dans lequel évoluent les chasseurs, dans le cadre de leur pratique, est particulièrement tendu. L’Observatoire des violences faites aux chasseurs, mis en place en 2020 par la FNC, témoigne d’une amplification de ces actes malveillants dans la période d’ouverture de la chasse. On dénombre près d’un signalement par jour en période de chasse.

La chasse est une activité légale et strictement encadrée. Elle se trouve injustement dans la position d’accusée alors qu’elle n’a jamais cessé de se réformer et de s’inscrire dans une dynamique de progrès, qu’il soit sociétal ou environnemental. Disposer de données fiables pour évaluer et quantifier ces progrès est primordial. Développer des outils efficaces de suivi des populations d’espèces chassées est indispensable. Déterminer grâce à ces données de prélèvement l’évolution de leur démographie est essentiel.

La science doit faire partie de notre présent pour assurer notre futur.