Pour mémoire, les chasses traditionnelles aux pantes et aux matoles sont suspendues en raison de l’absence de données sur leur sélectivité. Pour la deuxième saison consécutive, les Fédérations départementales des chasseurs des Landes et des Pyrénées-Atlantiques ont accepté de participer à une nouvelle campagne d’expérimentations ayant pour but d’apporter au ministère de la Transition écologique et au Conseil d’État les données qu’ils réclament.

C’est une 1ère étape dans le combat mené pour la réouverture des chasses traditionnelles à l’alouette des champs.

Sans surprise, ces expérimentations ont immédiatement été contestées par la Ligue de Protection des Oiseaux et One Voice.
Comme l’année dernière, le tribunal administratif de Pau a cependant rejeté leurs attaques.

L’alouette des champs étant classée « préoccupation mineure » sur les listes de l’UICN et les spécimens capturés étant immédiatement relâchés, le tribunal administratif a considéré qu’aucune urgence ne justifiait la suspension de ces expérimentations.

Pour Willy Schraen, président de la FNC : « Force est de constater que les associations animalistes ont peur de la science, car elles attaquent les campagnes d’expérimentations menées par les chasseurs. C’est un comble de se comporter en donneuses de leçons et de refuser d’être confrontée à la réalité scientifique de nos pratiques. Je me félicite de ces décisions de justice qui permettent d’objectiver la réalité de la sélectivité de ces pratiques. C’est une première étape dans le combat mené pour la réouverture des chasses traditionnelles à l’alouette des champs. »

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