Consultations publiques : « je donne un avis favorable »
Vous êtes nombreux à y avoir déjà répondu mais la plupart des avis déposés ne seront pas pris en compte par le gouvernement car vous n'avez pas indiqué clairement si vous étiez favorable ou non à ces différents projets. Si votre expertise personnelle vous permet d’apporter un avis éclairé et constructif, vous êtes bien évidemment invité à le faire savoir, mais la priorité reste d’inscrire dans le titre de votre message « Je donne un avis favorable ». Et si vous n’avez pas encore eu l’occasion d'y participer, c’est le moment !
Il faut émettre un avis favorable à chacune des trois consultations sur les projet de quotas avec les arguments suivants (à développer et à personnaliser) :
Des traditions culturelles ancestrales
– Les chasses traditionnelles des alouettes, des grives, des merles et des vanneaux font partie du patrimoine cynégétique des départements concernés.
– Elles nécessitent beaucoup de temps et d’habiletés techniques de la part de chasseurs passionnés.
– Ce sont des chasses qui ne donnent lieu qu’à de très faibles prélèvements qui n’ont aucune incidence sur l’état de conservation des populations concernées.
Une sélectivité des prélèvements
En cas de capture accidentelle d’espèces non autorisées, les chasseurs peuvent sans difficulté les relâcher car les systèmes de pièges n’occasionnent pas de souffrance inutile et les grives et les merles capturés vivants sont conservés avec soin.
Des quotas de prélèvements strictement calculés
– Ces quotas sont une dérogation spécifique de la Directive validée par la jurisprudence dès lors que ces prélèvements sont limités à 1% de la mortalité annuelle des populations sources et que ceux-ci sont opérés au titre d’une tradition (dont les modalités sont variables selon les départements) et dans des conditions strictement contrôlées.
– Les dernières estimations disponibles démontrent, y compris pour le vanneau huppé et l’alouette des champs, que ces quotas sont tout à fait conformes et sont inférieurs à ce seuil de 1%.
Aucune influence sur l’état de conservation des espèces
– L’impact de ces quotas demandés sur l’état de conservation des espèces est de fait négligeable puisque le critère du 1% a été établi par l’Union Européenne pour respecter cette condition.
– La « chasse », comprise comme un système, c’est-à-dire l’ensemble des prélèvements ajouté aux actions de conservation menées par les chasseurs, peut s’avérer davantage durable, même pour des espèces en déclin, que l’absence de chasse.
Une chasse très réglementée avec des contrôles strictes des prélèvements
– Les lieux où sont pratiquées les chasses traditionnelles sont tout à fait connus et accessibles aux agents chargés de la police de la chasse.
– La réglementation est très stricte et les arrêtés d’ouverture très détaillés dans les règles qui s’imposent aux chasseurs (longueur des bâtons ou hauteur de ceux-ci par exemple pour les gluaux).
– Les chasseurs renseignent leurs prélèvements quotidiennement et la traçabilité des opérations est assurée par la tenue d’un carnet individuel qui est rendu aux FDC annuellement et dont les DDT assurent le suivi.
– La médiatisation de faits ponctuels de braconnage ne peut pas constituer un argument sérieux pour envisager d’interdire une activité. Interdit on la conduite sous prétexte que certains ne respectent pas le code de la route ?
– En 2019, L’office français de la biodiversité a mobilisé 2500 heures de contrôles par ses agents pour les seuls 4 départements concernés par la chasse à la glu, et seules une vingtaines d’infractions ont été relevées.