Grives

Après l’annulation, à la surprise générale, des arrêtés d’ouverture pour les chasses traditionnelles par le Conseil d’État, le ministère de la Transition écologique vient de soumettre de nouveaux projets d’arrêtés relatifs aux chasses traditionnelles (matoles, pantes et tenderies) à la consultation du public, après avoir pris en compte les nouvelles exigences de la plus haute autorité administrative du pays.

Ces projets d’arrêtés qui sont présentés au Conseil d’État vont dans le bon sens.

La Fédération Nationale des Chasseurs se réjouit de ce choix très positif du gouvernement qui fait suite à un dialogue franc et constructif avec l’Élysée, Matignon et le ministère de la Transition écologique.

Ces projets d’arrêtés qui sont présentés au Conseil d’État vont dans le bon sens et répondent précisément à ces dernières exigences.

Pour une raison inexplicable, le 6 août dernier, le Conseil d’État a pourtant remis en cause 25 années de jurisprudence constante en faveur de ces chasses en annulant l’ensemble des arrêtés d’ouverture relatifs aux matoles, aux pantes et aux tenderies.

C’est ce qui explique l’incompréhension et la colère des chasseurs et plus généralement des  ruraux qui se mobiliseront le samedi 18 septembre dans plusieurs régions pour le respect des valeurs rurales et de ces traditions qui sont le garant de la cohésion sociale dans nos territoires. D’autant que ces nouveaux arrêtés vont encore faire l’objet d’attaques des ONG anti-chasse qui viennent d’ailleurs d’en faire l’annonce.

Il faut saluer en toute objectivité le geste fort du gouvernement suite à l’arbitrage sans ambiguïté du Président de la République en faveur des chasses traditionnelles. Depuis 25 ans et malgré les attaques incessantes des ONG anti-chasse, le Conseil d’État avait toujours donné raison au gouvernement et aux chasseurs y compris ces dernières années. Cela a permis le maintien de ces chasses traditionnelles qui n’ont aucun impact négatif vis-à-vis de la biodiversité et qui font partie du patrimoine cynégétique français et de notre culture rurale.
Willy Schraen, Président de la FNC
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