L’objectif de la FNC est de rendre plus accessible cette viande de gibier qui est sauvage, durable, locale et à faible empreinte carbone. Elle est en plus bonne pour la santé car elle bénéficie de grandes qualités nutritionnelles (richesse en protéines et peu de matière grasse).

L’ACCA de Lauzerte du Tarn-et-Garonne a obtenu, il y a quelques semaines l’autorisation de la part de la DGAL (Direction générale de l’alimentation) et de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) du département, de commercialiser des carcasses de chevreuils directement dans des boucheries situées dans un rayon de 80 km autour des territoires de chasse.

Aujourd’hui, une boucherie de Montauban propose cette viande de chevreuil du Tarn-et-Garonne à ses clients.

Dans cet objectif, la FNC a travaillé avec la DGAL pour mettre en œuvre une des recommandations du rapport du CGAAER (Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux) d’octobre 2021 sur la venaison. Il préconise la possibilité de commercialiser une carcasse en 6 morceaux. Une expérimentation sur 7 territoires a été lancée par la DGAL et un comité d’experts constitués d’acteurs reconnus de la filière venaison.

L’objectif est de permettre aux chasseurs, dans le cadre de cette expérimentation, de dépouiller et découper directement les carcasses pour en faciliter la commercialisation auprès d’un commerce de détail situé à moins de 80 km du lieu de la chasse.

Un premier bilan sera effectué avec la DGAL et le comité d’experts début avril. En parallèle, la FNC avance avec les FDC afin que d’autres territoires obtiennent cette autorisation.

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