Une décision qui dénie aux chasseurs le droit de se défendre face à des propos infondés et insultants
Elle était poursuivie pour « dénigrement » et « atteinte aux intérêts moraux et aux droits fondamentaux des chasseurs ». En effet, lors de l’émission Télématin de France 2, en février 2022, l'écologiste avait établi un lien entre les féminicides et une supposée « violence intrinsèque » des chasseurs.
Le juge a considéré dans sa décision que notre action au civil était infondée alors que juridiquement, il était impossible à la FNC d’agir pour la défense de la réputation des chasseurs dans le cadre de la loi sur la presse. En effet, les chasseurs ne sont pas considérés comme une communauté protégée par la loi.
La FNC considère qu’en la matière, cette décision est un déni de justice faite aux chasseurs dans l’exercice d’une activité pourtant légale.
Le juge n’admet pas le fondement de la faute civile alors que d’autres catégories de populations comme les avocats, les buralistes… peuvent en bénéficier. La FNC n’accepte pas ce jugement qui reflète, en réalité, l’animosité du tribunal à l’encontre des chasseurs. Elle a décidé de faire appel de cette décision.
Pour Willy Schraen, président de la FNC : « Déverser sa haine des chasseurs avec des propos infondés et insultants sur des médias de grande écoute peut donc se pratiquer en toute impunité. C’est la justice qui vient de donner son blanc-seing à ce genre de « sport », car personne n’est dupe sur les réelles intentions de Sandrine Rousseau, concernant les chasseurs et la pratique de la chasse. Face à une telle injustice, la FNC a décidé de faire appel de cette décision. La liberté d’expression a bon dos lorsque son seul objet est de dénigrer le monde des chasseurs à des fins politiques ».