Les chasseurs : des citoyens-acteurs engagés et responsables

En 2023, 42% des chasseurs ont moins de 55 ans et 50% des chasseurs sont en activité. Quant à la place des femmes, l’effectif des chasseurs se féminise avec une hausse de 25% des femmes en presque 10 ans.

Parmi les chasseurs, la diversité socio-professionnelle est important ne se dément pas. On dénombre parmi les chasseurs autant d’employés et d’ouvriers que de cadres. On est bien loin de l’image du vieux chasseur, retraité et fortuné.

Cette étude met aussi à mal un certain nombre de préjugés nous concernant. Cette nature où nous vivons, nous la respectons et la protégeons. Notre engagement bénévole totalise 27 jours par an et par chasseur. Il est dédié pour moitié à des actions en faveur de la nature (hors aménagement pour la chasse) et la société. Les chasseurs qui sont des citoyens-acteurs engagés se projettent également pour l’avenir. Dans les 5 à 10 ans à venir, leur objectif pour 86% d’entre eux est de « favoriser une cohabitation sereine entre les différents usagers de la nature ». Logiquement, pour répondre à ce défi, 82% placent l’amélioration de la sécurité comme une priorité, ce qui se traduit par une forte baisse des accidents depuis 20 ans. Ce qui témoigne de leur sens des responsabilités.

2 priorités majeures pour les chasseurs

La chasse est aussi un atout de taille pour l’économie française. Leur pratique soutient l’emploi notamment dans les territoires ruraux. La chasse contribue à la richesse nationale en générant 3.6 milliards d’euros de PIB.

Les chasseurs sont des passionnés résolument engagés qui donnent de leur temps et de leur argent pour leur passion mais aussi pour la nature et ses autres usagers. La biodiversité est notre bien commun. Cela fait longtemps que les chasseurs l’ont compris. C’est ce que montre cette étude. Sans les chasseurs, la biodiversité serait encore plus abîmée et la ruralité délaissée.