Le réseau associatif de la chasse se mobilise en faveur de la biodiversité au travers d’actions de terrain concrètes comme des restaurations de zones humides, des plantations de haies, des couverts d’intérêts faunistiques et floristiques ou encore des systèmes anti-collisions pour la faune sauvage sur le bord des routes.

Vous pouvez retrouvez l’ensemble des actions menées par les fédérations de chasseurs sur la carte ci-dessous qui présentent à la fois les projets issus du dispositif éco-contribution mais aussi tous les autres.

Etude de la contamination des sols, des vers de terre et des bécasses des bois par les pesticides

Le projet global SOLAVITOX a pour but de caractériser la contamination des vers de terre et des bécasses par les pesticides. Le projet prévisionnel doit durer 24 mois. Il s’articule autour de 4 axes :

  1. Caractérisation de la contamination des sols et des vers de terre par les pesticides
  2. Risque de contamination et de transfert dans la chaîne supérieure trophique (espèce cible : la bécasse)
  3. Analyse de données et production de connaissances
  4. Valorisation et dissémination des connaissances

Le projet BEC_BUZ, objet de la présente demande d’écocontribution est une composante du projet SOLATIVOX. La FRC Bretagne et les FDC bretonnes apportent leurs contributions à l’exécution des axes 1, 2 et 4 du projet SOLAVITOX au travers du projet BEC_BUZ.

Le projet BEC_BUZ se déclinera en 4  phases :

  • 1ère phase : Analyses de sols et de vers de terre
  • 2ème phase : A l’occasion des opérations de baguages des bécasses des bois, de prélèvements de sang et de plumes seront effectués.
  • 3ème phase :  Le projet BEC_BUZ accompagnera financièrement le laboratoire dans la phase d’identification des pesticides  puis d’analyse des prélèvements.
  • 4ème phase : Le projet BEC_BUZ participera à la phase de valorisation et de diffusion des connaissances.

Le Projet BEC_BUZ n’intervient pas dans le financement des équipes de recherche de l’université de Rennes I qui travaillent sur le projet SOLATIVOX, piloté par la chercheuse Mme BINET Françoise, DR CNRS, 6553 CNRS ECOBIO (Ecosystème Biodiversité, Evolution) ; Université de Rennes 1. E-mail : francoise.binet@univ-rennes.fr.

Elle est la responsable scientifique du projet SOLAVITOX dans son ensemble.

Le projet BEC_BUZ est également suivi par le responsable du réseau Bécasse de l’OFB.

Questions scientifiques posées :

-Quel est le lien de causalité entre niveaux de contamination des sols et exposition de la faune hébergée dans les paysages agricoles cas de la macrofaune, ingénieure du sol ?

-Dans quelle mesure le sol et la faune du sol contribuent-ils à l’imprégnation de l’avifaune par les résidus de pesticides ?

2 programmes pour agir au quotidien pour la biodiversité

La nature est dans l’ADN des chasseurs, ils se sont dotés de programmes collaboratifs pour agir au service de l’environnement, quantifier leurs actions, les faire connaître et profiter d’un échange d’expérience.

L’application Cyn’action biodiv, lancée en 2016, a fait les preuves de son utilité. Elle permet à tout un chacun de savoir ce qu’il se passe de positif au service de la biodiversité à côté de chez lui, par l’implication directe des chasseurs.

Le dispositif « Eco-contribution » créé par la loi chasse de juillet 2019 est une dotation obligatoire des chasseurs assortie à un soutien de l’État dans le but de financer la mise en œuvre d’actions concrètes, proposées par les Fédérations de chasseurs au service de la biodiversité. Ces projets, sélectionnés sur dossiers sont évalués en totale transparence tout au long de leur mise en œuvre.

Métropole
  • Opération J'aime la Nature Propre

    Cette opération participative de nettoyage de la nature portée par la FNC va bien au-delà d'un objectif environnemental. Ce dispositif a aussi vocation à favoriser les échanges entre usagers de la nature.

  • Hirondelles et biodiversité

    L’opération Hirondelles et biodiversité née dans le but de les recenser et de les protéger se décompose en 3 actions : recenser, aménager, sensibiliser.

  • Tableau de bord

    Les chasseurs, parce qu’ils chassent, parce qu’ils sont propriétaires terriens ou gestionnaires d’espaces et passionnés par les territoires sur lesquels ils vivent, s’investissent dans la conservation de la nature et agissent pour la biodiversité.

  • Chevreuil brocard dans un champs de fleurs

    Les actions Cyn’Actions Biodiv

    L’engagement des fédérations en faveur de la biodiversité ne faiblit pas, renforçant la place des chasseurs comme premiers écologistes de France.

  • bébé oiseau chasseur mesure mobile

    Études scientifiques des chasseurs en faveur de la faune

    La transition de la chasse de l’ère de la cueillette à l’ère moderne de la gestion des espèces, a conduit le monde cynégétique à connaître de façon scientifique les espèces gibier et le fonctionnement de leur population.

  • Éco-contribution des chasseurs

    A l’initiative de la FNC, la loi chasse du 24 juillet 2019 a créé un fonds biodiversité abondé par une éco-contribution des chasseurs et de l’État afin de financer des projets portés par les fédérations des chasseurs pour la protection de la biodiversité.

  • Un chevreuil brocard dans un champs

    Le programme Agrifaune

    Les chasseurs français se sont engagés depuis de nombreuses années vers la pratique d'une chasse durable et ont développé de nombreux partenariats avec d'autres gestionnaires de la nature comme les agriculteurs et les forestiers.

  • éducation à la nature enfant et chien de chasse

    Education à la nature

    Connaître la perdrix, savoir observer le chevreuil et prendre conscience de l’importance des haies et des mares, tels sont quelques objectifs du site Internet EKOLIEN en faveur de la protection de la nature et de la biodiversité.

  • oiseau avec son bec dans ses plumes

    Gestion adaptative

    Concept innovant en Europe, la gestion adaptative consiste à ajuster les prélèvements d’une espèce selon l’état de sa population et sa dynamique.

  • Un sanglier dans un champs cultivé dégâts de gibier

    Dégâts de gibier

    La faune sauvage peut constituer une nuisance pour la production agricole en mettant à mal les cultures et les récoltes. C'est notamment le cas du grand gibier, principalement sangliers, cerfs élaphes et chevreuils.