Il était une fois une belle époque dans laquelle beaucoup pensaient pouvoir répandre leur venin virtuel en toute impunité, à travers les réseaux sociaux. Mais ça, c'était avant que la Cour d'Appel de Douai ne rende une décision exemplaire. 

Plus de 1 162 messages au caractère injurieux voire menaçants ont été émis sur internet à son encontre.

Pour mémoire, en mai 2020, le Président Schraen avait fait l’objet d’une vague de harcèlements en ligne, à la suite de son intervention dans une émission et au partage d’un article y faisant référence, concernant le piégeage des chats errants. Plus de 1 162 messages au caractère injurieux voire menaçants ont été émis sur Internet, consécutivement à la médiatisation de cette interview.

La police a réussi à retrouver la trace de certains auteurs à la prose malveillante et le Tribunal Judiciaire de Saint-Omer avait déclaré les prévenus coupables de cyberharcèlement. L’un d’entre eux a fait appel de la décision qui le condamnait à une amende de 600€ et au versement, au profit de Willy Schraen, de la somme de 200 euros, en réparation de son préjudice moral.

De retour devant le juge, ce cyber-harcèlement, au casier judiciaire vierge, reconnaît avoir eu pleinement conscience, en postant son message sur Facebook, qu’il contribuait au cyber-harcèlement du Président des chasseurs mais qu’il n’éprouvait pour autant aucun regret.

Le 9 janvier 2024, la Cour d’Appel de Douai lui a administré une seconde dose d’anti-venin en rendant une décision exemplaire. En effet, l’auteur des faits a vu sa peine d’amende convertie en peine ferme et sa condamnation inscrite au volet B2 de son casier judiciaire. Concernant les intérêts civils, le harceleur a été sommé de verser à notre Président la somme de 800€ au titre des frais exposés.

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