Plutôt qu’une manifestation, un dialogue constructif avec les candidats à l’élection présidentielle
Après avoir sereinement pesé le « pour » et le « contre » avec les membres du Conseil d’administration de la FNC, c’est à l’unanimité qu’il a été jugé inutile, voire dangereux, d’organiser une manifestation à moins de 5 semaines du premier tour de l’élection présidentielle.
Le moindre dérapage ou la moindre violence provoquée par certains groupuscules habitués à infiltrer les manifestations parisiennes aurait eu des conséquences catastrophiques pour l’image de la chasse et des chasseurs. Il y a bien sûr également un risque réel de récupérations politiques qui seraient contre-productives à quelques jours des élections présidentielles.
Évidemment, le fait de ne pas lancer une mobilisation portée par la FNC ne veut pas dire que les inquiétudes des chasseurs et des ruraux ne sont pas entendues par vos représentants. C’est pourquoi nous sommes entrés dans une phase d’échanges et de dialogues avec les candidats à l’élection présidentielle, et nous vous tiendrons au courant de l’analyse des programmes de chacun d’entre eux. Nous continuons également à échanger, avec l’ensemble des fédérations européennes de chasseurs pour construire des plans d’action ciblés, et répondre ainsi aux positions « anti-chasse » qui se multiplient au sein même de la Commission Européenne et du Parlement.
"En cette période pour le moins violente et troublée, nous pensons que le dialogue , s’il est constructif et exigeant, doit prévaloir sur toute autre démarche"Willy SCHRAEN, Président de la FNC
Nous avons également évoqué mardi dernier lors du Conseil d’administration de la FNC, la demande formulée par certaines associations de chasseurs, auprès de tout notre réseau fédéral, de nous associer à une manifestation au mois de mars prochain à Paris. Là encore, et pour les mêmes raisons, le Conseil d’administration de la FNC, à l’unanimité, n’a pas souhaité s’associer à cette proposition dans le contexte actuel.
Ne pas manifester, ne veut pas dire que nous sommes inactifs sur les dossiers de la chasse Française.
En cette période pour le moins violente et troublée, nous pensons que le dialogue, s’il est constructif et exigeant, doit prévaloir sur toute autre démarche.
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