Le réseau associatif de la chasse se mobilise en faveur de la biodiversité au travers d’actions de terrain concrètes comme des restaurations de zones humides, des plantations de haies, des couverts d’intérêts faunistiques et floristiques ou encore des systèmes anti-collisions pour la faune sauvage sur le bord des routes.

Vous pouvez retrouvez l’ensemble des actions menées par les fédérations de chasseurs sur la carte ci-dessous qui présentent à la fois les projets issus du dispositif éco-contribution mais aussi tous les autres.

Création, restauration de mares et de zones humides afin d’améliorer la capacité d’accueil pour la biodiversité des territoires nivernais

Entre 30 et 40% des mares ont disparu depuis 1950 et leur effectif est 10 fois moins élevé qu’au début du siècle dernier. Leur fonction a été perdue de vue, certaines ont été abandonnées ou bien comblées. Sur le bassin des Nièvres, les milieux humides sont menacés par l’intensification des pratiques agricoles (drainage, mise en culture de prairies humides, culture de maïs) mais aussi par l’urbanisation. Les mares et zones humides sont indispensables au cycle de vie de plusieurs espèces animales et végétales. Dans la Nièvre, des espèces comme le Cuivré des marais ou le Sonneur à ventre jaune sont présents et sont inféodés à ce type de milieu. De plus, en France, 50% des oiseaux dépendent des milieux humides et 30% des espèces végétales rares et menacées. Les réseaux de mares/zones humides sont vitaux pour le maintien de populations de nombreuses espèces.

Pendant trois années, la Fédération prévoit de participer à la restauration/création de mares en milieu ouvert et de zones humides (ZH) sur plusieurs territoires du département dont des espaces Natura 2000. Ces actions créeront de la connectivité entre les milieux mais apporteront de nouveaux habitats dans des zones isolées. Cela permet aux différentes espèces inféodées à ces milieux de réaliser leur cycle de vie, mais également de pallier au manque en période de sécheresse dont est victime la faune sauvage.

La FDC 58 a publié un Appel à Manifestation d’Intérêt dans son magazine fédéral début d’année 2021. Suite à cela, 60 candidatures ont été reçues et examinées. 10 projets ont été retenus pour la première année. La FDC 58 était en charge de : l’étude technique (étude du sol, conception de la mare…) et juridique, le montage du dossier réglementaire pour la DDT, l’excavation (prestataire choisit par la FDC), le suivi des travaux et l’apport de conseils sur la gestion de la mare. En revanche, elle ne prenait pas en charge : l’évacuation des déblais, la mise en défens de la mare et l’entretien courant. Le bénéficiaire du projet devait signer une charte de bonne gestion. Par exemple, celle-ci contient une partie sur la gestion des espèces invasives (végétales comme animales) comme la jussie ou le ragondin. En cas d’apparition d’une espèce invasive, le propriétaire de la mare doit intervenir le plus rapidement possible.

Deux types de travaux sont proposés : soit de la création, soit de la restauration. Dans le cas d’une création de mares, nous partons de zéro. Des études approfondies sont réalisées afin d’être sur que le terrain peut accueillir une mare. Concernant la restauration, nous intervenons sur des mares qui sont en train, voir déjà comblées. Cela peut être dû à une trop importante végétation ou bien un fort pâturage. La mare est donc curée et les pentes réaménagées en pente douce. Dans certains cas, la mare peut bénéficier d’un agrandissement. Concernant les zones humides, la restauration consiste à la suppression de drains.

La première année a permis les actions suivantes :
– 4 mares créées en forêt (dont une en Natura 2000)
– 2 mares créées en prairie (dont une en Natura 2000)
– 2 mares restaurées en forêt
– 2 mares restaurées en prairie
– 2 120 m² de mares restaurés
– 3 270 m² de mares créés
– 2 700 m² de zone humide restaurée

Ce projet a permis l’embauche de deux volontaires en service civique sur une durée de 6 mois, qui ont mené ce projet, avec le soutien et l’appui du technicien en charge du dossier.

Partenaires : DDT, structures opératrices Natura 2000, contrats territoriaux.
Avec le soutien financier de l’OFB.

2 programmes pour agir au quotidien pour la biodiversité

La nature est dans l’ADN des chasseurs, ils se sont dotés de programmes collaboratifs pour agir au service de l’environnement, quantifier leurs actions, les faire connaître et profiter d’un échange d’expérience.

L’application Cyn’action biodiv, lancée en 2016, a fait les preuves de son utilité. Elle permet à tout un chacun de savoir ce qu’il se passe de positif au service de la biodiversité à côté de chez lui, par l’implication directe des chasseurs.

Le dispositif « Eco-contribution » créé par la loi chasse de juillet 2019 est une dotation obligatoire des chasseurs assortie à un soutien de l’État dans le but de financer la mise en œuvre d’actions concrètes, proposées par les Fédérations de chasseurs au service de la biodiversité. Ces projets, sélectionnés sur dossiers sont évalués en totale transparence tout au long de leur mise en œuvre.

Métropole
  • Opération J'aime la Nature Propre

    Cette opération participative de nettoyage de la nature portée par la FNC va bien au-delà d'un objectif environnemental. Ce dispositif a aussi vocation à favoriser les échanges entre usagers de la nature.

  • Hirondelles et biodiversité

    L’opération Hirondelles et biodiversité née dans le but de les recenser et de les protéger se décompose en 3 actions : recenser, aménager, sensibiliser.

  • Tableau de bord

    Les chasseurs, parce qu’ils chassent, parce qu’ils sont propriétaires terriens ou gestionnaires d’espaces et passionnés par les territoires sur lesquels ils vivent, s’investissent dans la conservation de la nature et agissent pour la biodiversité.

  • Chevreuil brocard dans un champs de fleurs

    Les actions Cyn’Actions Biodiv

    L’engagement des fédérations en faveur de la biodiversité ne faiblit pas, renforçant la place des chasseurs comme premiers écologistes de France.

  • bébé oiseau chasseur mesure mobile

    Études scientifiques des chasseurs en faveur de la faune

    La transition de la chasse de l’ère de la cueillette à l’ère moderne de la gestion des espèces, a conduit le monde cynégétique à connaître de façon scientifique les espèces gibier et le fonctionnement de leur population.

  • Éco-contribution des chasseurs

    A l’initiative de la FNC, la loi chasse du 24 juillet 2019 a créé un fonds biodiversité abondé par une éco-contribution des chasseurs et de l’État afin de financer des projets portés par les fédérations des chasseurs pour la protection de la biodiversité.

  • Un chevreuil brocard dans un champs

    Le programme Agrifaune

    Les chasseurs français se sont engagés depuis de nombreuses années vers la pratique d'une chasse durable et ont développé de nombreux partenariats avec d'autres gestionnaires de la nature comme les agriculteurs et les forestiers.

  • éducation à la nature enfant et chien de chasse

    Education à la nature

    Connaître la perdrix, savoir observer le chevreuil et prendre conscience de l’importance des haies et des mares, tels sont quelques objectifs du site Internet EKOLIEN en faveur de la protection de la nature et de la biodiversité.

  • oiseau avec son bec dans ses plumes

    Gestion adaptative

    Concept innovant en Europe, la gestion adaptative consiste à ajuster les prélèvements d’une espèce selon l’état de sa population et sa dynamique.

  • Un sanglier dans un champs cultivé dégâts de gibier

    Dégâts de gibier

    La faune sauvage peut constituer une nuisance pour la production agricole en mettant à mal les cultures et les récoltes. C'est notamment le cas du grand gibier, principalement sangliers, cerfs élaphes et chevreuils.