Dénombrements des espèces sédentaires et migratrices dans le cadre des programmes de gestion faune sauvage
Les suivis de faune sauvage constituent un véritable socle pour la réalisation des missions de préservation de la biodiversité des FDC : mise en œuvre de politiques de gestion de certaines espèces sur le long terme et d’outils d’aide à la décision (dont plans de gestion), information et sensibilisation, mise en œuvre d’actions de préservation des habitats en conséquence.
Réalisés selon des protocoles et des périodes précises, les suivis de faune sauvage anciens comme récents, permettent de cerner les niveaux des populations reproductrices, leur répartition dans l’espace et leur évolution dans le temps par comparaison avec les années antérieures. Ainsi, ils constituent le socle de nombreuses actions en faveur de la biodiversité : analyse des dynamiques de population à l’échelle régionale et nationale, information, formation, sensibilisation, élaboration d’outils d’aide à la décision indispensables à la mise en œuvre d’une gestion raisonnée de la faune sauvage (dont plans de gestion), actions de préservation d’habitats si nécessaire, mise à disposition de données naturalistes…
La FDC 58 réalise le suivi de plusieurs espèces : anatidés, lièvres, faisans et perdrix.
Le suivi du lièvre : ce sont des comptages nocturnes par Indice Kilométrique (IK) et Echantillonnage Par Point (EPP). Les IK représentent 16 circuits de 3 sorties soit 48 sorties au total. Avec 4 bénévoles par circuit, cela représente en tout 64 bénévoles pour cette méthode. Le personnel fédéral accompagne également les adhérents sur certains circuits, notamment les nouveaux bénévoles. Les EPP représentent 3 sorties sur 4 circuits, soit 12 sorties. Avec 2 bénévoles par circuit, cela représente en tout 8 bénévoles. Nous couvrons chaque année environ 10% du département. Les comptages sont réalisés selon les deux protocoles de l’OFB.
Le suivi du faisan commun : c’est la méthode ACT qui est utilisée pour ces comptages (points d’écoute sur circuits). Il y a 7 circuits, soit un total d’environ 48 bénévoles mobilisés. Ils sont réalisés sur les GIC Petit Gibier. Les données recueillies servent à la FDC et aux GIC d’aide à la décision pour l’estimation des prélèvements possibles à l’ouverture. Les données sont envoyées au réseau destiné de l’OFB.
Le suivi de la perdrix grise : une battue à blanc est organisée sur un site pendant une journée, comptant 40 bénévoles. Cette méthode permet d’identifier le potentiel reproducteur. Les données sont envoyées au réseau destiné de l’OFB. Cette méthode de suivi nécessitant beaucoup de bénévoles, n’a pas pu avoir lieu et est repoussée en 2022. La perdrix grise peut être soumise à plan de gestion réglementaire sur les GIC Petit Gibier avec notamment le marquage obligatoire des individus prélevés.
Le suivi des anatidés, selon le protocole « gel prolongé » : chaque année, le 15 décembre et le 15 janvier, dans le cadre du protocole régional « gel prolongé », 1 site dans la Nièvre (Tintury) est compté par un de nos agents. Les données sont transmises à l’OFB. En plus de ce protocole, la FDC réalise des comptages à d’autres dates (3 : 15/11, 15/02 et 15/03) sur le site de Tintury et un autre site (Petit lac de compensation de Pannecière). Ces données restent au sein de la FDC. Cela est réalisé en dehors des financements écocontribution. Ces comptages pouvant être réalisés par une seule personne, ont pu être maintenus.
Le suivi de la bécasse des bois : des comptages à la croûle sont effectués chaque année dans le cadre du réseau Bécasses, pour effectuer un suivi des populations nicheuses dans le départementement. Ce suivi est réalisé particulièrement dans le Morvan, en collaboration avec le PNRM, la SHNA, l’OFB… Un seul point est compté par un de nos agents, lors du comptage « croûle ». Les données sont envoyées au réseau bécasse.
La FDC 58 n’a pas bénéficié d’un point d’écoute cette année, l’action n’a donc pas été réalisée.
Nous avons plusieurs partenaires sur ce projet.
L’OFB : notamment à travers les différents réseaux (lièvre, bécasse, faisan), où nous faisons remonter quelques données de comptage. De plus, nous utilisons leurs protocoles.
Les GIC : ils nous mettent leur territoire à disposition et les membres de ces groupements sont nos bénévoles réguliers. Ce sont aussi des informateurs de terrain, qui nous remontent diverses informations sur les populations (chutes, maladies, prédation…).
Les délégués de piégeage et associations spécialisées : les adhérents sont souvent des bénévoles des comptages, ce sont également nos relais sur le terrain et nous font remonter beaucoup d’informations sur l’état des populations (maladies, prédation…).
Avec le soutien financier de l’OFB.